C'était un été...
C'était un été, ailleurs, sur le continent...
Je marchais dans une ville vide et vidée,
L'âme en peine, bien que sans tourments.
Je regardais la ville et son tumulte altier,
Par jeu, en croisant une file de véhicules
Je regardais les jambes des femmes assises,
Je sais, c'était un peu ridicule.
L'image volée en ce temps m'était la seule permise...
Et soudain, dans l'une d'elles, une blonde,
les yeux malicieux, une humeur faconde,
Se mit franchement à me sourire...
Tandis que je me rapprochais de son intérieur cuir...
Au moment où nos yeux allaient se marier,
Elle remonta haut sa jupe estivale,
Me laissant entrevoir des jambes voilées
De deux bas couleur chair, couleur qu'hier encore je jugeais banale,
En un éclair, le désir, brutal, souverain,
Et ces yeux amusés dans les miens...
Le rouge est devenu vert.,,..
Et ces jambes voilées de chair...
Ont disparu emporté par le flot automobile.
Moi, j'étais pétrifié, agité, immobile...
La remerciant pour cette image encore si sage
Et celles qui allaient naître dans son sillage...
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4 commentaires:
Un bel hommage tout en sourire
Monsieur vous me faites rougir
Merci pour cette douce rêverie
SENSuellement à vous Mesire
@ Multi-sourires : quelques mots en passant, avant d'aller gambader dans des collines chargées. Vous avez rougi ? Dites-moi quel rouge ? Le rouge rubis du rêve ? L'amarant de la rime partagée ? Le magenta de la sensualité de l'instant ?
Bien à vous.
Un petit rouge écarlate discret
sur mes pommettes tachetées
faisant briller mes grands yeux
et trembler mes lèvres de feu ;-)
@ Multi-sourires : Petit rouge, pommettes tachetées, grands yeux, lèvres de feu...
Je suis sans voix... ;-)
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