Respectueusement dédié à mon blogfriend Jeff, à qui me lie une communauté de dégoût (des collants-mousse) et de goût (des bas)...
Ma première de bas... ne m'appartenait évidemment pas.
Elle était portée par une petite blonde... fort jolie ma foi.
Elle les avait choisis spécialement pour moi.
Des bas gris, quelle idée étonnante, n'est-ce pas ?
Pourquoi pas des noirs, si classiques mais si érotiques ?
Mais elle portait bien le gris, et mes mains se souviennent encore
De la chaleur, du plaisir, du réconfort,
Que j'ai eu à faire glisser mes mains sur ces cuisses électriques.
C'était un contact frais, un peu huileux, et quelle sensation,
de savourer le contraste entre sa peau nue et sa peau voilée,
C'était comme un interdit, une transgression
Qui m'ont enivré et affolé.
Elle les a gardés, bien sûr... Du début jusqu'aux soubresauts ultimes,
Elle trouvait cela plaisant, la coquine...
Moi j'étais séduit, réduit, et priapique...
Qu'elle conserve ses bas lors de notre gymnastique...
Il y en eut, ensuite, des bas, des tas,
Des gris encore, des noirs, des bleus et même des clairs
Mais ce qu'encore aujourd'hui je préfère,
Ce sont les gris, ceux qui ont le goût de la première fois...
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10 commentaires:
je n'ai moi non plus ,
pas oublié cette premiere fois ,
ou sur la toile , un peu perdue ,
je suis arrivée chez vous .
et puis encore , et encore , sans jamais oublier ...
ah les premières fois , elles marquent tant et tant ! font de nous ce que nous sommes , ce que nous serons .
Je vous embrasse, vous permettez.
Quel joli billet! c'est émouvant de voir ici traduit ce que j'ai lu tant de fois dans le regard de mes amants!
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours détesté les collants! ceux de mon enfance, en laine, me rendaient déjà malade: je ne supportais pas leur contact sur ma peau, autour de ma taille. sans cesse en train de les remonter, tirant de chaque côté comme sur les poignées d'un cabas... Ceux de l'adolescence ensuite; collants fins que je détestais autant: je les appelais des sacs à jambon...oui, c'est élégant! autant que ces horreurs! et puis j'ai fait la découverte des bas! révélation dans ma vie de femme. quel plaisir de choisir les porte-jarretelles, et bien sûr les bas! Comme votre jeune amante, je n'aimais guère les bas noirs, leur préférant le gris, le fumé (pas de jeu de mots avec le jambon, merci :o) ). Avec ou sans dentelle en haut, je les choisissais en fonction de ce que j'allais porter dessus. A la même époque, j'ai opté pour les talons aiguille, bien sûr... et plus jamais je n'ai pu me passer de la douce sensation de chaleur qui m'envahit lorsque la main d'un homme remonte le long de mes jambes, pour se poser en haut des mes cuisses, de leur soupir de plaisir qui accompagne ce geste, de la lueur de reconnaissance que je perçois dans leurs yeux...et de la fougue qui s'en suit!
Non, pour rien au monde, je ne porterais des collants...voilà 23 ans que je les ai définitivement abandonnés...
Sourire. Est-cea vous que je doit envoyer une paire de bas porté ? Est-ce vous qui me l'avez commandé ?
Aimeriez vous en faire la collection?
Tant de questions.
Mais pour rien au monde je ne porterais de collant, vraiment trop genant.....
Et dire que je ne me souviens même pas de ma première paire de bas...enfin si, je crois bien que c'était ceux d'une dominatrice mais ce n'est pas le sujet !
Ah mon cher Savinien, quel beau souvenir tu nous fais vivre la encore, j'ai presque envie de chanter du Maxime Le Forestier quand je te lis (ça va pas mieux moi!): "toi le frere que je n'ai jamais eu"...
Quand à tes lectrices, elles ont bien du gout, mais en ce qui concerne Chimères, je le savais déjà!
@ Une Savinienne : je vous permets cette audace... Je m'en souviens aussi de cette fois-là ;-)
Par contre...
Il est des premières fois que l'on préférerait éviter aussi, toutes les premières fois ne valent pas.
@ Jeff: frère de bas ? Frère de bas...
J'aime beaucoup ce concept ;-)
Oui, mes lectrices ont du goût, la preuve, elles détestent les collants. Et puis, si elles ont des voiles gracieux, elles ont aussi une plume...
@ Chimères : 23 ans, un quart de siècle sans collants, bravo... car le front du collant est habile, des publicités qui sont bien faites, des innovations, des coloris interdits aux bas, il est prêt à tout, pour vous faire subir les pires outrages que vous décrivez si bien. Le plaisir des bas, pour un homme, avant d'être tactile est déjà et d'abord visuel... Quand on les devine... Un moment que j'aime tout particulièrement, cette sensation si exaltante de savoir avant... de voir... ;-)
@ Perspéhone : en faire une collection ? C'est une idée ! En recevoir une paire offerte par vous ? Ce serait un honneur délicieux, mais une photo de vos jambes voilées suffirait à mon plaisir, déjà attisé par le fait que vous vous refusez à porter des collants.
Il est des communautés naturelles sur la toile, celle des vraies voiles... :-)
A defaut de vous les envoyer, vous pouvez les admirer chez moi ^^
de joli bas
@ Perséphone : c'est déjà fait... ;-)
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