Qu'écrire d'une étreinte inattendue et pourtant si attendue ?
Qu'écrire de cette découverte de ce corps si mince, si blanc, que l'on eût dit forgé dans l'albâtre égyptien ?
Qu'écrire de cette toison blonde, si blonde qu'on l'eût cru fallacieuse, juste destinée à m'émouvoir et à hâter la venue de mon plaisir ?
De cela je n'écrirai rien.
J'écrirai combien ce corps si mince, si blanc, je l'ai dévoilée comme une offrande faite à une divinité rustique et un peu étrangère, peut-être Cybèle, peut-être Héra... Je me suis attardé sur ses reliefs, les prenant d'assaut comme je le faisais à la même époque des cimes et des cols de montagne, nous étions en Autriche, dans une ville placée, corsetée dans un écrin montagneux.
Que j'ai aimé goûter ses seins petits mais vifs, que j'ai aimé sentir leur pointe se réduire à un archet, et oh oui, que j'ai aimé ses souffles, ses petits gémissements qui n'avaient rien de fallacieux...
J'écrirai aussi combien j'ai égaré mes doigts lourds d'un désir contenu dans sa longue chevelure blonde, combien ses cheveux couleur de blé ont affolé mes mains de fils de paysan, combien lourdaud je me suis trouvé, combien ardent à l'apprentissage je me suis trouvé, combien j'ai senti sa nuque frémir sous la charrue de mes doigts, combien j'ai aimé ressentir son souffle à ces moments de labeur...
J'écrirai bientôt la suite de cette suite... Ce n'était que préambules....
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