lundi 29 décembre 2008

Maïeutique annuelle




Désirante. Ce participe présent existe-t-il ? Sinon, tant pis, je suis prêt à l'inventer pour le temps de l'étreinte, que je conjuguerais à tous les modes.

Alanguie.

Offerte.

Préparée...

Attentive, sachant son heure proche...

Effeuillée, mais pas trop.

Déshabillée, mais pas tant.

Encore protégée.

Mon maître Pierre Desproges disait que le porte-jarretelles donnait à l'amour comme un parfum d'interdit. Et la transgression n'a de sens que lorsque l'interdit est grand.

Des rubans rosâtres pour tenir les bas noirs et contenir les apparences qui subsistent encore... Une culotte diaphane, mais pas trop, pour cacher ce qui va être montré dans quelques instants. L'étreinte est un jeu de faux-semblants.

Entre interdit et apparence, entre réalité et mirage, entre grain de peau et grain de photo, entre pellicule et image imprimée dans une rétine, l'étreinte est va et vient. Déjà, avant même de commencer.

Et l'étreinte se joue des géographies. Pourquoi toujours commencer dans un lit ? La surface horizontale affaiblit l'amant, le borne, lui qui ne demande qu'à être libéré, à défaut d'être libre.

Et l'étreinte se prolonge dans le souvenir, et dans les images. Elle est passé et futur, elle se rit des modes et des temps.

En souvenir d'une étreinte passée, je vous souhaite, amies lectrices et frères lisant , une année riche en étreintes rêvées et réelles. Une année en maïeutique mais tissée dans une toile érotique.

Qu' Eros soit vôtre...

jeudi 25 décembre 2008

Juste quelques mots

Un petit message entre vaux et monts.

Joyeuses fêtes à tous, si vous fêtez ces moments.

A bientôt.

Baisers