lundi 12 janvier 2009

Supplique anatomique

Devenir un instant un genou féminin...

Juste un instant...

Impossible...

Pfff...

Alors...

Lectrices, prêtez-moi donc un de vos genoux, n'importe lequel, le droit ou le gauche. Peu importe.

Prêtez-le moi nu ou voilé, nu ou couvert.

Prêtez-le moi donc, un temps court, abrité par l'ourlet d'une jupe ou souligné par la couture d'un short peu sage.

Laissez-le moi que je vois la jambe bottée, ou le pied chaussé d'un escarpin coloré...

Juste un instant ô mes lectrices...

18 commentaires:

Anonyme a dit…

quelle vibrante supplique! mais dites moi ce qui vous met en émoi devant les genoux féminins!

Savinien a dit…

@ Chimères : ah, il y a tant à écrire...

Un genou dévoilé, bien que souvent voilé... en cette saison, et qui fait comme une virgule sur ce que les yeux ne verront peut-être jamais...

Un genou ou la parenthèse renfermée...

Un genou, parfois, propice comme une invitation, un appel, un résumé...

Le genou peut tant dire, non ?

Que dit et que présente le vôtre, si j'ose cette demande incongrue ?

Bien à vous...

Anonyme a dit…

Le mien? ou les miens car j'en ai deux :o) sont toujours "libres" car je ne porte jamais de pantalon (sauf quand je fais du sport, bien sûr!)Ils sont parfois visibles, parfois ils ne le sont pas, en fonction de la longueur de mes jupes. En hiver, ils sont toujours gainés de bas, parce que je ne porte plus de collants depuis l'age de 18 ans. Ils sont comme une étape, une halte sensuelle, lorsqu'en leur creux se perdent des caresses délicates. Ils se font accroche-coeur, lorsque sur eux, une main câline se pose.
Il est vrai qu'ils peuvent être comme un appel, lorsqu'il se croisent ou se décroisent, pour suggérer l'envisageable...
Et que dire lorsque je tombe à genoux?
Ou mieux encore, lorsque mes jambes il étreint et qu'il y dépose des baisers brûlants...
Mes genoux auraient tant à vous dire!!! mais seuls les initiés en connaissent le subtile langage...

Anonyme a dit…

un genoux, demi trajet
entre le pied et l'intimité
à moins que ce soit le côté rond
qui vous incite à la passion

J'allais vous proposer mon épaule
forte solide mais aussi ronde
où vous pourriez déposer votre tête
gestuelle amicale et secrète

Anonyme a dit…

une petite recherche, et je vous envois ca... Votre suplique m'a emue, je ne peu qu'y ceder.

Savinien a dit…

@ Perspéhone : merci ô ma fidèle et dévouée lectrice.

Savinien a dit…

@ Multi-sourires : pas d'épaule, ô mon amie de longue date, je ne pleure que devant la mer. Le côté rond ? Non...

Comme vous écrivez toutefois, une station, une étape, un sésame...

Savinien a dit…

@ Chimères : vous en avez deux ???

Quel veinard que Lui... ;-)

Mais merci d'avoir répondu en toute sincérité, même s'il est vrai que leur langage me restera inconnu. J'en aurai eu au moins l'évocation, et c'est déjà tant...

Anonyme a dit…

Je regrette seulement parfois, que les miens soient de moins en moins écorchés...
Car les bleus aux genoux d'avoir couru sans regarder où je mettais les pieds, les griffures des branches, les éraflures des rochers... c'est le temps sans sagesse qui s'en va...

Savinien a dit…

@ Lysis : ah ce temps-là, le temps des savons jaunes qui sentaient si fort, les jupes plissées et fort sages (elles) des filles, les gestes innocents encore, la vie sans tracas ou presque, oui, le temps sans sagesse.

Et on y mettait du mercurochrome ? Dites-moi tout ?

A vous...

Anonyme a dit…

Oui !!! Lol !!!
Du mercurochrome en forme de fleur...
Ma grand mère faisait cela très bien...
J'aimais bien avoir les genoux fleuris...

Savinien a dit…

@ Lysis : J'en étais sûr...

Et si vous dessiniez dessus la fleur du désir et vous nous la montriez, très chère ?

Anonyme a dit…

Mes genoux ne sont pas plus photogéniques que moi très cher !!!

Savinien a dit…

@ Lysis : adorable menteuse, il me semble avoir aperçu de vous quelques photos, dans un lieu que je tairais secret, bien qu'il figure dans mes liens préférés (dans mes liens... ;-))

La blogosphère ne s'en remettra pas, de ne pas voir ce genou coloré de rouge...

Et si je verse une larme verte ?

Anonyme a dit…

Je la recueillerai pour en faire le tour de mes yeux tristes de vous voir pleurez...
Mais n'exigez de moi ce qui me coute tant !
Le peu qui apparait dans les pages pages si peu sages que vous avez si adroitement liées (;-)) est le fruit d'un effort consenti au seul homme de ma vie...
Ce qui au fond me console, c'est la certitude que sans la vision céleste de mes genoux rougis, la blogosphère tournait et tournera encore, n'en doutez pas... ;-)
PS : soyez assuré que si d'aventure, le cliché d'un de mes genoux, qu'il soit ou non couvert de mercurochrome, venait à trainer dans nos page, vous en seriez le premier averti.

Savinien a dit…

@ Lysis : loin de moi chère Lysis de vous détourner de l'homme de votre vie. Je ne suis qu'une ombre noire et verte, qui eût été charmée d'apercevoir le rouge enfantin de votre jeune âge, ni plus ni moins...

Bien à vous...

Anonyme a dit…

Je n'ai pas imaginé un seul instant que vous pouviez avoir ce genres d'idées... Je ne goûterais pas autant vos jolis mots si je vous prêtais de telles intentions.
C'était juste pour vous expliquer, que si quelques photos apparaissent sur le blog, c'est uniquement par la volonté de mon homme, et non par la mienne...

Anonyme a dit…

je n'aime pas rater tant de belle prose... encore qu'à la supplique du genou, je ne pourrai répondre, et vous permettre de continuer votre collection de clichés...