dimanche 17 août 2008

Quelques kilos de trop et vérité voltairienne

Tu pleures souvent ton corps mince, ferme et jeune.

Tu t'en prends à ton corps d'aujourd'hui.

Sempiternelle refrain de la femme amoureuse, toujours inquiète.

La raison qui jamais n'abandonne, même à nos heures horizontales, t'inspire ce couplet.

La crainte se déguise en ostinato.

"J'ai dû prendre au moins deux kilos et pas dans les seins...(ah obsession féminine de ces seins qu'elles estiment toujours devoir avoir énormes, alors que les siens sont divins et qu'ils tiennent dans la paume de mes mains)..."

"Il va falloir que j'"investisse dans une bonne gaine !!"

Avec, j'espère, lui souffle-je dans un murmure qui l'inquiète, tout ce qui va avec...

"Qu'est -ce qui va avec ?" Rétorque-t-elle immédiatement, inquiète, prête à s'enflammer.

Une chose qui s'exprime en trois lettres...

(long silence)

Et la réponse, laconique, mais le silence peut aussi être signifiant.. :"oui"

Oh, je vais adorer cela, je complète, en péroraison...

(silence réjoui, j'imagine même le rouge colorant ses joues en songeant à ces douces images)

Ô kilos superflus, vous me devez la vie.

Ô superflu, chose bien nécessaire... Voltaire avait mille fois raison.

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